Née en 1990, Pernelle Poyet vit et travaille à Paris. Lauréate du grand prix Design Parade en 2016, elle a travaillé au Cirva en 2016–2017, dans le cadre du partenariat avec la villa Noailles.

Pernelle Poyet dans l’atelier du Cirva, 2017. Photo : D. Giancatarina

Œuvres réalisées ou mises au point au Cirva
Expositions des œuvres réalisées au Cirva

2017

  • « Figurés », villa Noailles, Hyères, dans le cadre du festival Design Parade.

2018

  • « COULEUR: Pernelle Poyet, Julie Richoz & Ionna Vautrin », Wanted Design Brooklyn, New York (États-Unis).
  • « Pernelle Poyet », JOGGING, Marseille.

2019

  • « Design orienté verre », CID (Centre d’innovation et de design) du Grand-Hornu, Hornu (Belgique).
Publications
  • Design Parade Hyères, éditions villa Noailles, 2017.
    ISBN : 978-2-919290-31-4
  • Pernelle Poyet – Figurés, éditions villa Noailles, 2017.
    ISBN : 978-2-919290-33-8
Texte

« Un vase est un vase est un vase
 
Le quelque part est partout
Jusqu’à ce qu’on vienne sonner à la porte
Alors il passe le seuil et il faut lui trouver une place
On s’accorde à lui en trouver une au salon
Un endroit ou un lieu, c’est selon
L’éventail des retrouvailles
En un signe ou en cent, un pétale ou un arbre
 
Cinq écrins au parfum de moments suspendus
Rassemblés en un mot, en subtiles pensées
Géranium, renoncules, en brassées ou bouquet
En étreintes assombries, remises, désirées
Réservent leur annonce, éternisent le message
D’un à venir, promesse de nouveaux visages.
 
En attente aussi, comme une cité endormie
Les méandres d’un jeu de lumière capturée,
Colonnes sages en couronne ou alignées
Strophes ou poèmes
Destinés aux visites impromptues
 
À quoi pensons-nous quand nous pensons à l’objet ”vase” ? Bien souvent aux fleurs que l’on va mettre dedans. Faisant du bouquet le premier élément. Il faudrait donc que le vase s’adapte à chaque bouquet.

Le vase conçu par Pernelle Poyet amplifie le terme de ”composition florale”, en proposant un ensemble de pièces issues de l’art verrier, et de pièces intermédiaires susceptibles de faire naître une variété d’agencements et combinaisons des réceptacles. Les éléments ont été pensés à une échelle qui permet également à la composition, dans sa forme passive — lorsque les contenants ne sont pas utilisés — d’adopter une identité sculpturale grâce à des pièces complémentaires. » (Sophie Coiffier)