Né en 1971 à Dinan, David Dubois vit et travaille à Paris. Il a travaillé au Cirva en 2014 et 2015.
David Dubois dans l’atelier, 2014. Photo : Cirva
Mobiles, de David Dubois, Cirva, 2014-2015. Vidéo : S. Di Meo
- Mobiles #1, #2, #3, 2014–2015.
2014
- « Mobile. David Dubois en collaboration avec le Cirva », Passage de Retz, Paris, dans le cadre du festival de design D’Days.
- Slick Art fair, Paris, stand de Bernard Chauveau éditeur.
2015
- « Trésors de sable et de feu. Verre et cristal aux Arts décoratifs, XIVe – XXIe siècle », musée des Arts décoratifs, Paris.
2016–2017
- « Houselife – collection design du Centre national des arts plastiques », musée des Arts décoratifs et du design, Bordeaux.
2019
- « Design orienté verre », CID (Centre d’innovation et de design) du Grand-Hornu, Hornu (Belgique).
David Dubois travaille à Paris dans son agence indépendante « David Dubois Products » créée en 2005. Son approche du design dépasse largement le dessin de produits pour s’intéresser à l’espace et à l’environnement. Il réalise de nombreuses scénographies pour des expositions dans tous les champs de l’art, y compris les arts vivants.
Invité en résidence au Cirva en 2014, David Dubois en profite pour expérimenter un objet en verre à l’échelle d’un espace, un objet lumineux en équilibre, un luminaire s’affiliant davantage à un mobile, à une forme en mouvement. Il s’agit plus de créer une écriture graphique dans l’espace que de penser un objet spécifique. Comme pour ses pièces en suspension de gaines électriques tressées initiées en 2012 (Makrame/electric system), les mobiles imaginés au Cirva viennent rythmer l’espace et rompre la monotonie d’aménagement d’un volume habité.
Le fil devient ainsi l’élément central du système, le fil conducteur, un trait graphique qui traverse l’espace et permet à la fois de suspendre la forme de verre soufflée et de l’alimenter en électricité.
Le soufflage main libre me semble être la technique la plus appropriée pour ce projet qui nécessite de nombreuses expérimentations et interventions à chaud.
Sur le plan formel, cela m’intéresse que ces pièces puissent révéler les gestes de l’artisan. In fine, une forme maîtrisée, mais qui ne sera jamais identique dans la répétition de sa fabrication.